Claire Bolduc

Je participais il y a quelques jours à un colloque inspirant ayant pour thématique «Une foresterie de gens et de forêts!» J’y étais à titre de présidente d’honneur de l’évènement. Il s’agit de ce type de colloque où des idées innovantes, parfois dérangeantes, toujours intéressantes, sont présentées, questionnées… On
Au moment où les négociations pour le renouvellement de la convention collective des employés des secteurs public et parapublic piétinent sous des propositions appauvrissantes pour le personnel et que les grèves et manifestations se succèdent, on annonce en grande pompe l’octroi d’une aide financière de 1, 3 milliard $
Il y a un an…. Un an déjà! À coups de décisions obscures et unilatérales, à coups répétés sur nos instances de concertations, sur nos regroupements, sur nos organisations, Solidarité rurale au premier chef, nous avons vu tomber les uns derrières les autres nos lieux de débats, de réflexion.
Au lendemain d’une élection fédérale dont les nombreux rebondissements n’auront cessé de nous surprendre, il était tentant de succomber à l’envie de présenter au nouveau gouvernement quelques conditions de saine gouvernance. Je m’y suis laissé aller….
C’est l’agronome en moi qui sait bien l’importance de voir, constater, toucher, sentir les éléments, les plantes, le sol, les champs ou le troupeau avant de proposer une intervention ou de recommander quoi que ce soit. Dans le métier, on appelle ça avoir de la boue sur ses bottes…
Avec tout ce qui s’est passé au cours des dix-huit derniers mois, et dans un contexte pré-électoral fédéral où on achète littéralement le vote des citoyens, je trouve que ces mots, écrits il y a déjà quelques années, sont d’une attristante actualité. Je vous les soumets donc… C’est triste à
Non! Ce texte n’a rien à voir avec la chanson de Michel Fugain. Il a plutôt beaucoup à voir avec la polarisation que je constate dans la société actuellement. On le rapporte à tous les jours, toutes les semaines, dans tous les domaines…. On est gentil ou on est
L’automne dernier, dans ce qui allait s’avérer être mes deux derniers éditoriaux pour Solidarité rurale du Québec, j’ai évoqué l’image du tsunami pour exprimer tout le malaise que l’on pouvait ressentir face à ce que traverse notre société québécoise en ce moment. Une petite secousse, au début, qui grandit,