Série sur la démocratie municipale

Les élections municipales sont malheureusement de plus en plus boudées, surtout dans les grandes villes du Québec. Est-ce le fruit des réorganisations administratives et des fusions qui font perdre les liens de proximité avec des territoires vécus? Est-ce un manque d’information dans des médias, qui nous inondent de choses
Quoi de mieux qu’un Kasàlà pour louanger la démocratie en cette très intéressante période d’élection municipale.   Mais d’abord : Qu’est-ce qu’un Kasàlà ? Jean Kabuta le décrit ainsi dans son livre Le Kasalà : Une école de l’émerveillement paru aux Éditions Jouvence en 2016 :   « Art oratoire d’inspiration africaine, le kasàlà
Municipalis, c’est un adjectif qui vient du latin et qui signifiait « qui appartient à un…municipe ! » Et un municipe était une cité italienne qui se gouvernait par ses propres lois, mais dont les habitants étaient obligés de participer aux charges financières et militaires de l’Empereur, propriétaire de ces territoires.