4 questions-réponses pour un développement régional et local réussi

*Ce billet est le texte augmenté de la conférence que j’ai donnée lors du Congrès annuel de la Fédération québécoise des municipalités, au Centre des congrès de Québec, le 26 septembre.

Monsieur le premier ministre,
Mesdames, messieurs les ministres et député(e)s,
Monsieur Jacques Demers, président de la FQM,
Mesdames, messieurs, élues municipales et élus municipaux,

Le temps de parole qui m’a été accordé sera consacré au développement régional, cet enfant mal compris et mal aimé du Québec depuis tant de décennies. J’ai pris connaissance des dispositions du Pacte fiscal, signé la veille (24 septembre), dont certaines sont tournées vers les régions et la ruralité.

Par ailleurs, le ministère de l’Économie et de l’Innovation créera très prochainement un « Comité-conseil de la stratégie de gouvernance du développement économique local et régional du Québec. » Il y a, dans ces annonces des derniers jours, une ouverture qui témoigne peut-être d’une sensibilité du gouvernement Legault à l’égard des territoires hors des grands centres et qui augurerait d’une ère nouvelle. On veut tous y croire.

Dans cette brève conférence, je ne vous entretiendrai pas, rassurez-vous, des problématiques de dévitalisation, de fermeture ou d’extinction de municipalités. Je ne vous parlerai pas des difficultés que vivent les régions, vous les connaissez. Je n’opposerai pas non plus les régions aux grandes villes qui sont des pôles économiques majeurs pour la prospérité de tout le Québec.

Je vous parlerai du nouveau regard qu’il faut porter sur les régions et des raisons pour le faire. Je partagerai avec vous les conditions nouvelles qui rendent réalistes les ambitions de croissance des régions.  Je vous proposerai aussi des pistes pour accompagner la renaissance des régions et atteindre un meilleur équilibre territorial entre les grands pôles urbains et les territoires intermédiaires et périphériques.

Les régions n’appartiennent pas au passé, à un monde révolu, mais à l’avenir. Oui, les régions sont des territoires d’avenir. Promouvoir l’occupation dynamique des régions ce n’est pas aller à contre-courant mais aller dans le sens du courant.

Une politique ambitieuse de développement régional doit répondre à quatre questions:

  1. Pourquoi développer les régions, (incluant les régions nordiques)?
  2. Le contexte actuel du Québec est-il propice au développement des régions?
  3. Quoi faire?
  4. Quel niveau d’effort collectif y consentir?

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