Un baillon pour Noël
J’ai eu un baillon pour Noël
À cent six piasses, je sais
C’est insensible insensé
Incensuré, c’est sûr
Le sens sous ceci
Cèdera drette ici
Entre les lignes du parti
C’est dissipé, c’est odieux
C’est audible, c’est au diable
C’est difficile, c’est un con fore-table
D’effort-mulé cent six en simplicité
Mais les prospères feedent
Dans les craques du plancher
Sous mes souliers
Sous mes sous mis
Sous terre minée
Sous mes pieds, sous mes cris
J’ai eu un baillon pour Noël
C’est pas ce que j’avais demandé
Garde la facture j’vais le retourner
Le grand coup de pelle solonnel
Dans la moelle, proche du coeur
Coucou, docteur, j’ai peur
J’ai peur du docteur et de ses leurres
Ses foulures, ses ponctions de sang sûr
Ses fausses fractures
Sa poutine ses bonbons
Ses confitures
Ses coupures de jambon
Ses mains grasses de cretons
C’est la grande opération de minimisation
Pendant que le tort tue, que le tort vice
Que les cons plissent et les faux culs
Se poussent et se hissent
Se pressent pour visser
Entre les gens si vilisés, pour faire ravaler ce qui ressort
Les compromiscuit secs avec du thé noir pas clair
La nappe est sale, salée ça à l’air
Qu’y se mouche dedans, qu’y crache à terre
Avant d’inviter à souper, hello bébé
Hello bébelle, hell lobotomisé
C’t’un lunch en bonne compagnie
Il attend que tu sois endormi
Et il te glisse sans un bruit
Un baillon pour Noël
Une promesse de séquelles, une sangsue-well
C’est quel le point de rupture
Avant le bonjour de l’enflure
Le tout cru médiocratique
Et les tâtons de l’état-tique
Toc, toc, toc, on fait rien
On fait rien que passe-passer
La guignolée des fortunés
À droite en dessous du garde-flous
Gaz dans le tapis, au fond du trou
Et si ainsi dans le firmament
J’vois passer le traine-nono
Je tirerai à dégout portant
Si y s’approche de l’eau
Le prospère-Noël est un salaud
Ses lutins nains sont pas plus fins
Avec leurs gros lots pilleurs sapins
Il va bouffer des étoiles
Quand j’y crèverai la poche à l’exacto
La tank d’huile est prête, et l’allumette
Le bucher de Noël, le glaçage trop sucré
Je fais du feu dans la cheminée,
Les sales idées partent en fumée
Oublie mon petit souillé
A qui la faute
Si l’esprit des défêtes
C’est pour nous autres
Si y te reste une piasse quand t’auras tout acheté
Tu pourrais la donner à Marc, mon ami le guerrier