L’intérêt pour le développement collectif et l’ambivalence sur ma façon d’y contribuer caractérisent mon parcours, dirait mon analyste imaginaire…
Quelques années de recherche en sociologie sur les mouvements sociaux m’ont amenée à poser des questions sur l’impact des connaissances qui ne sont pas partagées avec les gens d’action. J’ai donc choisi de quitter la recherche pour m’impliquer directement d’abord dans les débuts du mouvement pour des garderies populaires, puis à la Clinique communautaire de Pointe Saint-Charles. Celle-ci a précédé les CLSC et survécu aux multiples réformes du système de santé avec son conseil d’administration dirigé exclusivement par des personnes du quartier et avec son implication dans le développement social.
Retour au milieu de la recherche avec plus de 20 ans de militance et plusieurs questions sur ma pratique. J’ai alors travaillé sur l’impact des transformations du système de santé pour les femmes au Centre d’excellence pour la santé des femmes. Ensuite, comme coordonnatrice de la Chaire sur les approches communautaires et les inégalités de santé, j’étais responsable de créer des liens entre la recherche, les mouvements communautaires et les institutions montréalaises (Direction de santé publique, Ville de Montréal, Centraide). Mon implication dans le mouvement communautaire n’a pas cessé pour autant, que ce soit dans l’Opération populaire d’aménagement de «La Pointe», dans différents conseils d’administration et à Communagir.
Pourquoi participer à ce blogue ? Pour partager mon expérience et mes réflexions sur les défis du développement collectif et pour continuer de progresser ensemble malgré des vents contraires. Je vous laisse avec ce mot de l’humoriste Francis Blanche : «Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement !»
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