J’ai grandi à Sherbrooke dans les années 80 entre un épisode des Mystérieuses cités d’or et un week-end de camping avec les scouts. Mes années 90 ont été porteuses d’adolescence, de goûts vestimentaires douteux et de crises existentielles. C’est aussi l’époque où j’ai découvert l’impro, une activité que je pratique encore avec autant de joie !
Mon parcours n’est pas une ligne droite : j’ai étudié la littérature et l’univers méconnu des « cultural studies » à l’Université de Sherbrooke. J’ai enseigné la voile, l’escalade, j’ai dirigé une maison de jeunes et travaillé cinq ans comme chargé des communications pour une organisation de coopération internationale, un emploi qui m’a porté de la jungle péruvienne aux plages d’Haïti.
Si mon parcours est sinueux, sa ligne directrice est un joyeux cocktail d’engagement social et de problèmes avec l’autorité ! J’ai été formé à l’école de la grève étudiante de 2012 avec ses manifestations, ses nuits passées dans les locaux de l’association, mais aussi ses rencontres et ses apprentissages. Mon attachement au milieu communautaire m’a mené d’un conseil d’administration à l’autre. J’ai également mené plusieurs actions citoyennes en environnement.
Je suis maintenant convaincu que mon travail comme conseiller en développement collectif pour la coopérative Niska est l’outil le plus efficace dont je dispose pour améliorer le monde.
Je me prêterai avec plaisir au jeu de Nous.blogue en y explorant les sujets qui meublent mon quotidien : la participation citoyenne, la crise climatique et ses défis énormes, l’animation participative, etc. D’un naturel un peu rêveur, j’ai aussi envie de tenter quelques excursions plus risquées du côté des notions de sens, de l’imaginaire, de l’idéologie et du rituel.