Dans le cadre de mes billets pour Nous.Blogue, je m’intéresserai tout particulièrement aux dimensions sociales entourant les espaces publics et le patrimoine bâti du Québec.
Il m’apparaît impératif de démocratiser l’architecture et le design urbain, qui n’incombent pas uniquement aux architectes et aux urbanistes. Les citoyens et citoyennes doivent exiger plus pour leurs milieux de vie.
Il s’agit donc de converser, de vulgariser et de mieux outiller la population; afin qu’elle se sente visée et interpelée par l’amélioration de son cadre de vie. Dans le développement de nouveaux espaces, mais aussi en ce qui à trait à la conservation du peu qu’il nous reste de patrimoine. À l’instar du discours que défend l’architecte Pierre Thibault, il m’apparaît primordial que l’on saisisse « le pouvoir de l’architecture dans notre quotidien ».
Cela ne sera possible que par le dialogue et surtout, par la mise de l’avant d’exemples inspirants. Ces projets ingénieux réalisés en collaboration avec les communautés visées et qui n’ont pas nécessairement à impliqué des budgets faramineux. Des projets réalisés outre-mers mais aussi plus près de nous.
Ce sont donc ces inspirations qui permettront de rêver collectivement et de rehausser nos attentes, afin que chacun puisse développer sa vision propre tout étant à même de critiquer et d’exprimer ses besoins. C’est de là que pourra s’engager – autour de l’architecte avec un grand « A » – cette conversation structurante pour le Québec de demain.
Pour qu’ainsi certaines erreurs du passé ne se reproduisent plus. Pour que des lieux impropres aux piétons ou exempts de fenêtres ne soient plus jamais construits.
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