L’espoir malgré tout

La lutte contre le réchauffement climatique et la pollution, le droit à l’avortement, l’accueil des immigrants, l’ouverture sur le monde, les droits de la personne, la place des femmes, le respect des différences – et même : la vérité, le bon sens, probablement la liberté de presse, …

La vague qui a porté ce clown effrayant, et son cortège, faite bien sûr de colère, de ressentiment, en partie justifiée, mais aussi de peur et d’ignorance, menace maintenant de tout emporter.

Les sondeurs ont sondé. Ils n’ont pu intégrer parfaitement à leurs calculs cette part de colère muette, de ressentiment, le vote « honteux » qui s’est traduit par une formidable prime à l’urne en faveur de Trompe.

Or, le système électoral et les Américains ont tout de même donné le pouvoir à Trompe – à un homme qui représente pourtant le pire du pire de ce que détestent ces mêmes Américains qui l’ont élu.

Un jour peut-être un historien, s’il en reste encore qui soit soucieux de vérité à ce moment, racontera à quel point le monde était différent, encore vivable.

Oui. Peut-être.

Mais l’espoir est entêté.

Tristan Bernard, je crois, disait, au moment d’être arrêté par les Allemands pendant la guerre : « Nous avons vécu dans la crainte, nous vivrons désormais dans l’espoir ».

Je suis, quant à moi, pessimiste par conviction, optimiste par nécessité.

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