Dans la vie, parmi les éléments qui orientent nos agissements, il y en a un d’importance : la peur.
Toutefois, cet élément dont il faut comprendre les fondements est un bien mauvais guide. Souvent il nous fait renoncer à des expériences plaisantes ou enrichissantes, voire même les deux à la fois. La peur nous fait renoncer à des rencontres avec des gens qui, justement en raison de leurs différences avec nous, pourraient nous apprendre, nous enrichir. La peur nous amène des réflexes de repli, de défense plutôt que d’ouverture. Et quand la peur se mélange à l’orgueil, elle devient de la haine. Puis, quand cette peur devient collective, habituellement véhiculée par une minorité, mais puissante, et par surcroît galvanisée avec l’orgueil national, cela devient du rejet hargneux de l’autre, du racisme, de la haine!
Depuis la dernière guerre mondiale, les nations, pour la plupart, travaillaient à réduire les risques de guerre et les impacts massifs de celle-ci. En témoigne la diminution des effectifs nucléaires. Elles, via l’ONU, visent aussi un dialogue qui favorisait le développement de tous selon l’adhésion aux droits humains.
Malheureusement, le discours identitaire de la majorité des partis politiques du Québec basé sur la peur, les attentats de Québec, le racisme de plus en plus ouvertement affirmé me font peur pour la paix.
La paix ne viendra pas de mesures sécuritaires, mais plutôt d’une connaissance mutuelle. Ensemble, formons le Québec, le Canada. Soyons fier de notre mixité, n’ayons pas peur de l’affirmer!