Comme premier contact avec vous chers lecteurs de ce blogue sur l’action collective, on m’a proposé de vous partager ce qui m’inspire. C’est très simple. Ce qui m’inspire, ce sont les nouvelles formes de ruralité en émergence. Les initiatives qui sont propulsées par les communautés rurales, dans le but de répondre collectivement à leurs besoins et aspirations.

Née en ville, j’ai rapidement ressenti le besoin de grand air, d’espace pour créer, développer et de me sentir impliquée dans une communauté. C’est la région du Kamouraska qui m’a conquise. Car, comme bien des jeunes qui pensent à vivre en région, l’idée du mode de vie de la campagne m’interpellait, mais pas à n’importe quel prix. Femme d’action et de projets, pas question d’aller m’isoler dans le fond d’un rang. Bon, techniquement c’est vrai que j’habite dans le fond d’un rang! Mais je me sens au cœur d’une communauté bien vibrante, dans laquelle j’ai ma place. Dans laquelle les projets pour lesquels je m’investis ont un profond impact sur l’avenir de celle-ci.

Bref, ce qui m’inspire, ce sont les milliers d’initiatives collectives menées par des groupes et des organisations qui non seulement sont concernés par leur développement, mais qui mobilisent leurs pairs et s’engagent dans des projets pour agir concrètement sur leur milieu de vie. Ce sont toutes ces initiatives qui rendent nos régions encore plus vivantes que jamais. Cohabitat, conversions d’églises en projets communautaires, entreprises coopératives, marchés publics, démarches de démocratie directe, centres d’éducation populaire, construction écologique, permaculture, monnaies locales, accueil des immigrants, luttes environnementales, stratégies municipales d’attrait de jeunes en région, espaces de travail collectif, médias alternatifs, etc. La liste est longue!

La mission que je me suis donnée, c’est d’enfin donner une vitrine à cette mouvance alternative du Québec rural. Une réalité dont on entend encore peu parler. Nombreux sont ceux qui pensent encore que l’économie rurale et l’occupation du territoire sont essentiellement pensées en fonction de la foresterie et de l’agriculture. Or, cela tend à changer. Les milieux ruraux sont désormais les maîtres de leur propre destin et inventent collectivement les bases de leur avenir. Bien que ces deux secteurs d’activité aient encore une place prépondérante en région, tout n’est plus organisé en fonction de cela.

J’espère profiter de ma contribution à Nous.blogue pour mettre de l’avant ceux qui m’inspirent, pour partager des initiatives qui représentent le Québec rural alternatif.  Pour que cette nouvelle ruralité cesse d’être considérée comme marginale, mais qu’elle devienne la norme, tout simplement. Pour ce faire, j’irai puiser dans les expériences qui seront partagés sur le site Visages régionaux.

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