Plus que jamais, il faut réfléchir l’arrimage entre les élus municipaux et le mouvement de la société civile qui soutient et s’engage dans le développement des communautés. Le dire est facile, le faire est autre chose. De plus, la question se pose sous plusieurs angles. Comment susciter davantage de candidatures de personnes qui sont déjà porteuses d’une vision intégrée du développement aux élections municipales? Il y a un changement de paradigme, il doit y avoir, dans une certaine mesure, un changement dans l’approche des personnes qui se présentent aux élections municipales. Autre considération, quelles sont les meilleurs pratiques pour faire la place la plus grande possible dans la vie municipale aux mouvements citoyens? Et comment, la municipalité, la ville, doit participer aux mouvements collectifs de développement? Et la place de l’économie sociale dans tout cela? Elle est encore bien trop souvent perçue comme une économie pour la marginalité et pourtant… elle est riche de plein de promesses. Je fais le pari que dans les dix prochaines années nous allons revoir plusieurs de nos pratiques et de nos façons de faire et que ce renouveau viendra en grande partie du local et non du national. On en discute?
Jean-François Aubin