Ce qui m’inspire – Dominique de Pasquale

Je ne refuse pas toutes les règles. Je les critique toutes. Les règles qui comptent sont celles que l’on s’impose à soi-même, individu ou collectivité. Ainsi, je respecte autant que je peux, la grammaire qui, comme disait Molière, régente jusqu’aux rois. J’aime d’ailleurs d’autant plus la grammaire qu’elle se plie aux usages du peuple. Les règles qui sont imposées par un petit groupe au nom d’un prince, d’un dieu ou d’une idée, sont insupportables. Je ne refuse pas tout pouvoir. Mais je me méfie de tous. Même le pouvoir consensuel appelle à la vigilance. Il faut même lutter  contre soi, à l’occasion.

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