Après des mois de confinement et des dizaines d’heures sur Zoom, il me semble important pour aborder la sortie de crise, de revenir sur des aspects essentiels de notre vie collective que la pandémie a mis en lumière.
À l’heure où nous vivons des enjeux de délocalisation de notre économie, d’autonomie alimentaire, d’accessibilité numérique, de mobilité durable et de crise environnementale, l’économie sociale est une option qui ne doit plus être écartée.
Tous les acteurs et actrices impliqués en développement des communautés le savent bien, l’économie sociale est un formidable outil pour bâtir des milieux de vie qui répondent aux besoins des citoyens et des citoyennes.
Rêvons l’avenir ensemble. Imaginons un réseau de serres dans toutes les petites collectivités, dans tous les territoires. En ville, on peut même penser à des serres sur les toits, comme celles des Fermes Lufa, ou dans des quartiers reconnus pour avoir des déserts alimentaires.
Ce qui est clair, c’est que les rapports de force sociaux et politiques n’ont pas disparu avec la crise. L’élan de solidarité collective les a simplement relégués au second plan.
Il est toujours hasardeux de faire des prévisions sur ce que sera la décennie qui commence. Nous avons une bonne idée de celles qui se terminent (encore que les lectures demeurent multiples), mais les indicateurs ne sont pas clairs même si les défis le deviennent davantage.
J’ai participé récemment au Forum mondial en économie sociale GSEF 2016 au Palais des congrès à Montréal. De belles surprises, mais également tout plein de questionnements sur cette économie de la mobilisation. Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit. L’économie sociale et solidaire, comme on le mentionnait, touche