Notre monde à nous

Il y a déjà plus d’un an et demi que le gouvernement de Philippe Couillard est élu. Il est toujours résolu à maintenir des mesures d’austérité budgétaire et démocratique afin de nous faire connaitre la joie, le bonheur et la satisfaction par l’« efficacité » de l’entreprise privée, et cela dans tous les domaines. Les services publics, bien que « trop coûteux et désorganisés », seront maintenus pour les plus vulnérables.

Pour ce qui est de la participation citoyenne, nous sommes à l’heure de la « gouvernance ouverte » car tous les citoyens peuvent s’exprimer en ligne. Et, parce que le gouvernement est efficace et n’a pas de temps à perdre, les organisations « pertinentes » sont invitées lors d’audiences.

Bon bon, je cesse d’être ironique. Devant cette volonté ferme du gouvernement en place nous pouvons baisser les bras ou créer sans pour autant laisser tomber la revendication.

Pour moi, baisser les bras c’est avoir la nostalgie d’un passé plus ou moins lointain; c’est se camper dans une façon de faire; c’est se restreindre à une vision de l’intervention gouvernementale; c’est se plaindre sans démontrer qu’il n’y a pas d’autres solutions; c’est ne plus chercher des façons d’aller plus loin.

Je suis en grand désaccord avec le gouvernement actuel.

Par mes fonctions de directeur d’une corporation de développement communautaire, j’ai le privilège de côtoyer des gens de tous les secteurs d’activité et de rayonnement local, régional ou provincial. Il y en a qui sont fatalistes, individualistes ou corporatistes et qui ne voient que les pertes. Il y en a d’autres qui constatent les pertes, prennent acte des changements et s’activent à trouver des solutions pour construire, en dépit des difficultés, un monde à nous.

Soyons ensemble, critiques, innovants, militant pour le bien commun, pour construire Notre monde à nous.

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